Une startup consciente, qu’est-ce que c’est ?

Quand on veut créer une startup, le modèle traditionnel de la Silicon Valley s’impose le plus souvent : Créer une équipe, élaborer un prototype, lever des fonds et devenir une licorne (entreprise valant plus d’un milliard d’euros). Chez Practeez, nous pensons que cette façon de faire atteint ses limites dans le monde d’aujourd’hui. Comment développer une startup consciente, à impact positif, régénérative et préservant le vivant ? On vous partage notre expérience.

Practeez, une startup consciente

Chez Practeez, on a démarré en utilisant les outils de base du modèle classique américain, parce que c’est tout ce que nous connaissions. Nous avons passé beaucoup de temps à éplucher les livres et les vidéos sur le sujet. Cela épuisait notre énergie et n’était pas entièrement satisfaisant à nos yeux. Nous sentions qu’une autre approche était possible, sans savoir vraiment où trouver des réponses. Nous rencontrons alors la notion de conscience grâce à la théorie de la spirale dynamique et ses 8 niveaux d’existence, ainsi que celle des 8 circuits de Timothy Leary.* Puis, petit à petit, notre questionnement nous amène à découvrir les outils d’intelligence collective. Nous commençons alors à nous former et à les intégrer dans notre fonctionnement quotidien :

• Co-créer. Impliquer de plus en plus nos clients, partenaires et contributeurs.
• Célébrer. Organiser très régulièrement des temps de rétrospectives pour que chacun puisse partager son ressenti.
• Intuiter. Pratiquer la visualisation, le tracé intuitif et intégrer les dimensions subtiles de notre organisation.
• Décider. Des constellations systémiques à la sollicitation d’avis, nous utilisons de multiples techniques pour débloquer ou éclairer une situation.
• Explorer. S’appuyer sur les principes taoïstes, notamment harmonie, joie et liberté, pour notre stratégie marketing.
• Ressentir. Sonder  l’intérieur de l’entreprise et nos sensations afin d’agir de la manière qui nous semble juste.

Cela nous apporte beaucoup de joie et de fluidité. Notre créativité est décuplée et permet de faire prospérer Practeez. Nous vivons un alignement essentiel entre les ateliers que nous proposons et notre façon de gérer notre startup consciente. Enfin, nous privilégions les actions qui bénéficient positivement au vivant. Ainsi, nous participons activement à réinventer nos organisations et cela nous motive à persister dans cette direction.

Pour autant, nous conservons certains outils du modèle de base que l’on adapte :

• Le pitch. On l’envisage maintenant plus comme un vecteur d’émotions pour présenter notre startup consciente. Et nous n’hésitons pas recourir à l’improvisation, qui laisse la part belle à notre intuition, lors de rendez-vous avec des prospects ou partenaires.
• Le business model canvas. On utilise le BMC pour avoir une vue d’ensemble de notre projet et on le complète avec les impacts positifs que Practeez apporte à l’humanité et à la nature.
• Les interviews clients. Nous nous inspirons du design thinking pour nous rendre totalement disponibles à l’écoute de la personne en face de nous.
•  Le business plan. Nous établissons une vision et des projections financières, mais nous passons peu de temps sur ces éléments. Nous privilégions l’avancement dans l’instant présent, confiants dans le fait que ce que nous mettons en place aujourd’hui portera ses fruits dans le futur.
• Le marketing. Il reste un élément clé pour nous, notamment car cela fait partie de la valeur ajoutée que nous apportons aux intervenants pour rendre visibles leurs ateliers. Néanmoins nous explorons de nouvelles formes de marketing, infusées de sagesses traditionnelles et de principes issus de l’intelligence de la nature, par exemple.

Ces outils, déjà mis en œuvre à grande échelle, nous offrent une structure intéressante et nous permettent ensuite de jouer hors du cadre quand cela nous semble nécessaire, pour oser arpenter des sentiers encore peu connus.

La startup consciente se différencie ainsi par sa capacité à prendre en compte l’humain, la nature, le monde subtil.

Startup conventionnelle versus startup consciente : Les différences

Pour découvrir l’ensemble des différences entre les deux modèles, cliquez ici.

Startup conventionnelle versus startup consciente : Les points communs

Les points communs entre les 2 modèles:

•     Dimension internationale : les startups ont le potentiel de se déployer dans le monde entier
•     Scalabilité, réplicabilité : le modèle d’affaire peut-être dupliqué à l’infini
•     Exploration de nouveaux business modèles : les startups ne partent pas de fonctionnements connus où l’on sait ce que l’on propose, à qui, et comment on génère de l’argent. Ici on explore des pistes complètement inédites
•     Efficience : les deux modèles se développent tout en limitant les coûts et l’énergie requise
•     Recherche du Product Market Fit : adéquation entre le marché et le produit

 Pour une startup consciente, le rendement et les profits ne sont pas le but. Ils sont la conséquence des actions de l’entreprise et un moyen pour atteindre des objectifs. En parallèle, les produits et services ont un impact positif, que ce soit au niveau environnemental ou social.

Chez Practeez, nous avons à cœur de partager notre cheminement. Nous espérons qu’il puisse profiter aux créateurs d’entreprises et inspirer ceux qui souhaitent redonner du sens à leurs activités professionnelles. Et nous aimons échanger autour des expériences des autres aussi.

L’idée de créer une communauté de startups conscientes résonne chez vous ? Rencontrons-nous ou dites-le nous par email hello@practeez.com !

*Vous trouverez de nombreux articles sur le web liés aux sujets de la spirale dynamique et de Timothy Leary.

Article rédigé en co-création avec Sylvie Curioz, rédactrice web seo.